Envoyé spécial à Rennes-Lyon

Publié le par Loïc

Désolé pour ceux qui n'aiment pas le football, mais la séquence foot continue. En effet, finalement, j'ai pu avoir une place pour Rennes-Lyon. Alors que je passais à tout hasard samedi vers quatorze heures à la boutique du stade rennais, le vendeur m'apprit qu'il y avait encore des places au tarif de 20 euros dans la tribune haute côté ville de Rennes, derrière les buts, juste au-dessus du parcage des supporters lyonnais. La société qui gère le stade avait sans doute prévu trop gros pour le déplacement lyonnais. Je me retrouvais donc avec une place -accompagnée d'un bon de réduction de 15 euros sur les achats de plus de 100 euros dans les boutiques Printemps (Pinault, qui possède cette chaîne de magasin, est aussi propriétaire du Stade Rennais)  trois heures avant le début de match, qui était avancé par rapport à la journée de championnat.

J'allais assister à mon premier match de Ligue 1. J'étais déjà allé une fois au stade, d'ailleurs dans cette même enceinte route de Lorient, mais il s'agissait d'un match de football féminin, décisif d'ailleurs. Je vous l'avais déjà raconté ;, dans le thème Carnet de voyage. J'aurais peut-être dû mettre cet article sur Lyon-Rennes dans le même thème, mais je le laisse dans le thème Spectacles sportifs, cinématographiques,? pour préserver une certaine continuité avec les articles précédents sur le football d'équipes nationales en Europe. En tout cas, il y aura cette fois-ci des images puisque j?ai pris des photos.


Ce qui m'impressionna d'abord fut l'affluence. Les rues aux abords du stade avaient été transformées en allées semi-piétonnes, et étaient remplies de petits groupes de gens qui convergeaient vers l'arène. Je déposais mon vélo, et fit un tour complet du stade, avant de trouver la bonne entrée. J?en profitais pour m'imprégner de l'ambiance. Je me rendais compte en voyant le stade se remplir, du nombre gigantesque de gens qu'un match de foot peut drainer. Pour les concerts musicaux, à part quelques shows spéciaux, qui d'ailleurs ont souvent lieu dans des stades, je crois qu'il y a moins de monde. La grosse salle de Paris-Bercy peut-t-elle contenir autant de spectateurs que le stade de rennes ? Bonne question. Qui dit un grand nombre de spectateurs dit de nombreux stadiers. Le stade rennais doit avoir de nombreux employés, entre les vendeurs, les contrôleurs d'entrée, les personnels de sécurité, les agents de nettoyage, les hôtesses des loges VIP, et les speakers. On entendait justement l'un d'entre eux chauffer le public dans l'enceinte. "Rouge et Noir ! Rouge et Noir !" Des vendeurs à la sauvette, à l'allure gitane, vendaient des écharpes de Lyon à cinq euros. Mais, la plupart des spectateurs de la foule que je fendais ou suivais portaient les couleurs de l'équipe locale. J'étais agréablement surpris de voir que, même si il y avait une majorité d'hommes, il y avait quand même beaucoup d'enfants et de femmes dans le public. L'affiche Rennes-Lyon facilitait ça aussi. L'Olympique Lyonnais, avec ses internationaux, a une  réputation, qui dépasse le cadre des fanas de foot. D'ailleurs, dans la tribune où je me trouvais, si la plupart des gens supportaient Rennes, on voyait ça et là quelques écharpes (achetées peut-être aux vendeurs à la sauvette) de Lyon au cou des enfants, pourtant sans doute bretons. Mais, le Lyon de Juninho, Benzema et Govou et les autres séduit au-delà des frontières de la région Rhône-Alpes.

Je m'asseyais au moment où le coup d'envoi était donné. L'équipe de Rennes faisait une première attaque, Wiltord, l'ancien lyonnais, touchait la balle, mais l'offensive ne donnait rien. Le match semblait partir sur de bonnes bases, et de là où j'étais, au-dessus du but gardé par le Lyonnais Rémi Vercoutre, je voyais bien le jeu. Les mouvements se succédaient. Et, alors que Benzema fonçait vers le but rennais, il s'écroulait. Je compris à la bronca du stade que l'arbitre venait de siffler penalty. C'était à l'autre bout du terrain, donc personnellement je ne pouvais juger de la validité de cette décision. Toujours est-t-il que Juninho transforma la sanction et Lyon menait 1-0 dès la septième minute. J'avais levé légèrement le poing. Mais, durant cette partie, je ne me fis pas spécialement supporter lyonnais. J'appréciais le beau jeu des deux équipes, c'est tout. J'applaudissais les belles actions, comme le reste du stade, que cela soit pour le mouvement et la percée offensive ou pour le geste défensif qui empêchait l'occasion ou le but, comme par exemple quand Matthieu Bodmer tacla en corner une passe latérale dans la surface d?un rennais, venue du côté gauche. Sur cette aile, je trouvais chez les Rennais Olivier Thomert particulièrement remuant et actif, même si son vis-à-vis lyonnais, Anthony Réveillère défendait avec hargne, que cela soit dans la surface ou sur l'aile, où il était aidé par un Sidney Govou qui était généreux dans ses efforts offensifs comme défensifs, au point de commettre quelques fautes. Son pote, Sylvain Wiltord, qui jouait désormais pour Rennes, participait au jeu offensif de son équipe, sans doute plus que son compère de l'attaque Mickael Pagis, qui avait tendance à rester plus en pointe, et eut de moins en moins de ballons au fil de la mi-temps. Il essayait toutefois d'exploiter les corners, tirés par Olivier Sorlin. Sur l'une de ces actions, Rémi Vercoutre, le gardien lyonnais dut boxer le ballon qui arrivait directement. Côté rennais, Rod Fanni, le défenseur latéral droit était aussi très présent, alternant le bon et le moins bon. Il faut dire qu'il était opposé au jeune lyonnais Hatem Ben Arfa. Ce dernier, entrant dans la surface un peu excentré, en évitant les défenseurs rennais, trouva le chemin des filets. Visiblement une action de classe. Et but ! Rennes se retrouvait mené 2 à 0 au bout de moins de trente minutes. Pourtant, les Rennais n'avaient pas démérité, et avaient sans doute été plus souvent dans la surface adverse que les Lyonnais. Ceux-ci, bien sûr, n'avaient pas fait que défendre, et avaient eu aussi de nombreuses séquences d'attaques, peut-être plus vives que celles de Rennes. Et, à au moins deux reprises, on vit aussi Lyon proposer une remarquable phase de conservation, avec des passes entre partenaires démarqués, qui amenaient le ballon aux abords de la surface rennaise avant de repartir vers les défenseurs, pour ne pas le perdre puisqu'ils menaient.

Coucher de soleil sur le stade : Benzema mène la contre-attaque

Les supporters lyonnais, dans la tribune du bas, allumèrent deux fumigènes. On vit quelques tirs rennais passer à côté du cadre. Il y eut aussi une belle combinaison entre les jeunes Benzema, Ben Arfa sur l'aile gauche. Plus tard, Karim Benzema fit une belle percée, progressant vers le centre devant la ligne de défenseurs de Rennes. Le ballon touché, échut à Govou, qui transmit à un autre joueur, probablement Juninho, mais les rennais, par leur gardien Simon Pouplin ou un défenseur sauvèrent le but. Le capitaine brésilien de Lyon, sur les phases défensives, était présent dans le premier rideau avec ses compères du milieu, Kim Kallström, et l'essuie-glace Jérémy Toulalan, permit la relance lors d'une ou deux récupération sur corner. Et, sur les phases offensives, il était le milieu qui montait le plus pour appuyer les actions de ses attaquants. Je pense qu'on peut donc parler d'un rôle de piston. Cependant, alors que la nuit était tombée, et qu'on commençait à ressentir le froid, la mi-temps fut sifflé, et les joueurs rentrèrent au vestiaire, Ben Arfa le dernier, puisqu'il avait visiblement été arrêté par l'homme de terrain de Canal+ pour répondre à quelques questions (sans doute très bateaux) laissant la place aux animations de la pause.



Une petite fanfare bretonne entama un tour de stade pour, avec leurs binious, cornemuses et autre instruments, pour offrir des airs celtes aux tribunes. Entre la ligne de touche et le rond central, une bâche ronde était étendues et des panneaux Orange étaient disposés, et de jeunes joueurs faisaient leur entrée pour challenge de la marque. Les équipes des villages bretons Guichen et Gonée s'affrontaient, les dix joueurs, chacun à leur tour, essayant de marquer face au goal adverse après une course depuis le milieu de terrain. Les deux premiers tireurs butèrent sur le gardien. Le premier à marquer fut un petit rouquin de Guichen, qui nous gratifia ensuite d'une pirouette. Deux speakers, un pour chaque équipe, demandaient  aux gamins leurs noms, chauffaient l'ambiance, et comptaient les points. Guichen prit l'avantage au début, mais Gonée revint dans le match au début. Le dernier joueur de l'équipe, vit le speaker avec son costume et son micro courir à ses côtés, et arrivé face au goal lui fit la passe. But ! Au final, je ne sais pas s'il fut comptabilisé, mais toujours est-t-il qu'on annonça un score de 5-5, avant de remballer le matériel en souhaitant un retour de Rennes dans le match.

Moi, j'avais mangé le paquet de chips offert à l?entrée du stade, bu le yoghurt que j'avais ramené, et mis mon bonnet et mes gants Olympique Lyonnais (voir un vieil article ; .)

 

Retour de la pause Benzema et Ben Arfa vont donner le coup d'envoi


Les joueurs, eux, avaient du reprendre des forces et rentraient sur le terrain, les Lyonnais et les remplaçants rennais d'abord. Puis, les onze rennais arrivèrent. Wiltord papotait un peu avec ses anciens coéquipiers Benzema et Ben Arfa, qui allaient donner le coup d'envoi, tandis que les équipes se mettaient en place. Visiblement un changement avait été réalisé chez les Rouge et Noir. Le numéro 19, Jimmy Briand, avait remplacé le numéro 7, Jérôme Leroy. Ce dernier, arrivé à Rennes cet été, faisait un bon début de saison, il avait été désigné par ses pairs meilleur joueur du mois d'octobre il me semble. Mais, sur ce match, il faut bien reconnaître qu'il n'avait pas été transcendant. Mais, j'aurais été incapable de qualifier sa mi-temps de bonne ou mauvaise. On l'avait peu vu. Je me rappelle d'une action, où Sylvain Wiltord, zigzaguant à travers le milieu lyonnais, avait sollicité le une deux avec Jérôme Leroy, dont la passe avait été trop molle. Bref, je ne sais si c'était plus pour raison tecnicho-tactique ou pour raison physique que Jérôme Leroy avait été sorti, mais quoi qu'il en soit, la décision de l'entraîneur Pierre Dréossi de faire rentrer Jimmy Briand, l'attaquant, indiquait une envie d'aller de l'avant, et de rattraper les deux buts de retard.

Je pouvais me servir du petit livret pour associer aux numéros les noms des joueurs. Je pus ainsi me rendre compte que le défenseur central, numéro 4, qui jouait aux côté du suédois Hannson facilement reconnaissable à la blondeur de ses cheveux mi-long, était Guillaume Borne, un jeune issu du centre de formation sans doute. Il m'avait bien semblé qu'il ne s'agissait ni de John Mensah ni de M?Bia qui ont la peau plus sombre.

Pour cette seconde mi-temps qui venait de repartir, la défense rennaise me tournait le dos. A peine cinq minutes après le début, il y eut un choc en milieu de terrain, qui arrêta le jeu. Un Lyonnais était au sol, et il fallait appeler la civière. En regardant les joueurs qui restaient debout, par élimination, je compris qu'il s'agissait de Benzema. Un certain nombre de Rennais, et tous les Lyonnais, sauf Rémi Vercoutre et Sébastien Squillaci qui était allé d'abord se mettre en place pour le coup franc, puis était revenu, l'entouraient. La civière arriva et l'emporta directement aux vestiaires, tandis que l'auteur de la faute, le capitaine rennais Bruno Cheyrou écopait d?un carton jaune. L'éventuelle blessure de Benzema pouvait inquiéter le staff lyonnais, alors que se profilait mardi un très gros match contre Barcelone. Si Benzema n'était pas remis d'ici là, il faudrait faire confiance à l'attaquant brésilien Fred ou à l'attaquant tchéque Baros. Fred, justement fut renvoyé à l'échauffement par l'entraîneur Alain Perrin, alors qu'il s'apprêtait à enlever sa chasuble. Il fit quelques petites courses aux côtés de Kader Keita, juste en-dessous de ma tribune. Lyon joua quelques minutes à dix, avant que Perrin, dans son grand manteau noir, fasse signe à Fred de revenir. Je ne sais pas si ce fut avant ou après sa rentrée, mais à un moment Govou, bénéficiant d'une ouverture à la limite du hors-jeu, buta sur le gardien. L'arbitre ne siffla pas penalty. Côté rennais, il y eut quelques beaux mouvements. Sur l'un d'eux, Sylvain Wiltord reçut le ballon devant lui au centre à l'entrée de la surface. Il tira aussitôt avant que la porte de la défense ne se referme. Mais, rémi Vercoutre put s'emparer de cette balle qui arrivait au centre de ses cages.

Echauffement des remplaçants : Keita, Clerc, (Mensah ou Mbia ?), Belhadj, Marveaux, Emerson

 

François Clerc et Nadir Belhadj avaient rejoint Kader Keita à l?échauffement, chez les chasubles verts Novotel. Pour les Rennais, les chasubles rouges Puma, il y avait à l'échauffement Marveaux, Emerson, et un joueur noir, probablement M'Bia. Je les voyais, juste en-dessous de ma tribune, faire des étirements, regarder le match et discuter un peu. Dans le quart de terrain, le plus proche de moi, Réveillère, qui progressait avec le ballon, fut séché et resta à terre. Certains joueurs, dont Sidney Govou ralentirent un peu, mais Juninho, à qui était arrivée la balle, joua l'avantage, faisant une passe en profondeur pour son compatriote Fred, qui fut contré au moment où il armait sa frappe. Réveillère se releva, apparemment sans dommage.

Kader Keita remplace Sidney Govou

 

Il y eut ensuite deux changements : Michael Pagis sortit, sous les sifflets d'une partie du public rennais, qu'il n'a pas convaincu, et Sylvain Marveaux le remplaça. Et, Sidney Govou prit le temps de sortir, remplacé par Kader Keita. Celui-ci fut présent, mais avec peu d'efficacité. Avec Fred et Keita, on sentait le jeu moins fluide qu'avec Govou et Benzema. A un moment, par exemple, après une passe dans le zig de Keita et un appel dans le zag trop prêt des défenseurs de Fred, on vit un petit geste des mains de l'Ivoirien pour signifier à son compère brésilien ce qu'il aurait du faire. La confiance de Fred ne s'arrangea pas au cours du match, bien au contraire. Il fut sifflé une ou deux fois hors-jeu, rata en général les quelques duels (sur des ballons aériens, ce n?est jamais facile) qui lui furent offerts avec la défense. A un moment aussi, on le vit prendre sa tête dans les mains en s'arrêtant de courir, sur une passe en profondeur, qui avait finalement été touchée par un pied rennais. Le ballon était tout près d'être jouable. Il est vrai que l'aspect mental joue beaucoup sur le rendement d'un attaquant, puisqu'il s'agit souvent de bien sentir les coups.

Comme les lyonnais devenaient brouillons en attaque, les rennais pouvaient assez souvent récupérer assez vite la balle, et essayer de porter le danger sur la cage de Rémi Vercoutre, qui fit à un moment un superbe arrêt, alors que le stade croyait au but. Je n'ai vu cette action (comme les deux buts en première mi-temps d'ailleurs) que de loin, puisqu'elle se jouait à l'autre bout du terrain.

Loïc Remy, le jeune (de la même génération que Benzema et Ben Arfa) rasta de l'équipe lyonnaise, avait rejoint Nadir Belhadj et François Clerc à l'échauffement. Ce dernier fut appelé par Alain Perrin, et le dernier changement de Lyon eut lieu, avec la sortie de Juninho. Une minute après, Rennes faisait de même, avec Emerson qui remplaçait Olivier Thomert. Les autres remplaçants potentiels pouvaient rejoindre le banc.

Avec la rentrée de François Clerc, Kader Keita passa sur l?aile gauche, Hatem Ben Arfa se déplaçant un peu plus vers l?axe. Du côté rennais, Briand, Wiltord, Emerson, décrochaient souvent. La domination rennaise de fin de partie fut stérile, et le score resta à 2 à 0, à l'issue du temps réglementaire et des trois minutes d'arrêts de jeu.

Les joueurs sortirent tranquillement de la pelouse. Juninho et Govou, qui avaient endossé leurs manteaux firent quelques pas en direction de la tribune pour remercier leurs supporters. Les Rennais firent de même du côté de la tribune d?en face. Au milieu du terrain, Kim Källström discutait un peu avec son adversaire et compatriote suédois Hannson. Rémi Vercoutre, et sa combinaison jaune, fit aussi un petit coucou aux supporters.

Bientôt, le terrain fut vide, et les tribunes se vidaient aussi. J'étais un des derniers à sortir. J'avais passé une très bonne soirée où je ne m'étais pas du tout ennuyé.

Les joueurs sortent du terrain

 

Concernant le résultat, le score était un peu sévère pour les Rennais, mais les Lyonnais avaient su être plus tranchants dans leurs attaques et afficher plus de maîtrise, surtout dans la première mi-temps.

Dans les travées du stade, je pus revoir sur un écran des ralentis du but magnifique de Ben Arfa, où il échappait au tacle de deux défenseurs, effaçait Borne d'une feinte de corps, et croisait bien sa frappe pour marquer. C'était la fin de la retransmission de Canal+. Apparemment, les commentateurs étaient les Christophes, Josse et Dugarry. Quelques images du vestiaire lyonnais montrèrent un Benzema rhabillé, qui ne semblait pas souffrir.

Je faisais le tour du stade et m'arrêtait devant la sortie des loges VIP. Pendant un temps, il ne se passa pas grand chose. Si, je vis sortir un monsieur d'assez grande taille, avec ses lunettes et son brushing qui me disait quelque chose. Laszlo Bolöni, non ! Peut-être, Bernard Lapasset, le futur ex-patron de la fédération française de rugby. Bref, je ne sais pas. Il y eut aussi Christophe Josse, qui passa, je crois derrière la baie vitrée. Un supporter rennais, sans doute éméché, vint traiter les lyonnais de noms que je ne répéterais pas ici, scandalisé qu'il était par le penalty de début de match. Puis, à la sortie du vestiaire, dans l'espace derrière les barrières et le rang de journalistes, sortirent les premiers joueurs : Matthieu Bodmer, je crois, était le premier avec sa casquette blanche, même si je ne suis pas sûr de l'avoir reconnu, je crus aussi apercevoir Toulalan et Benzema. Je m'éloignais un peu, et rejoins le bords des grilles, où déjà de nombreux supporters, dont beaucoup d'enfants, attendaient les joueurs. Et, finalement, je fis un peu comme ces fans, j'attendis des joueurs pour essayer de les prendre en photo. Je ne suis quand même pas allé jusqu'à essayer d'avoir un autographe. Bodmer, Toulalan, Grosso, Réveillère, Fred, Keita s'arrêtèrent tour à tour plus ou moins longuement pour signer des autographes. Je vous épargne la dizaine de photos que j'ai prises de plus ou moins bonnes qualités. Vous aurez juste le droit à un champion du monde, Fabio Grosso, et à un Rennais, qui signa des autographes, Emerson.














       Bernard Lacombe, le manager de Lyon et ancien joueur du club, signa aussi un ou deux autographes, avant de partir pressé vers le bus. Juninho et Ben Arfa, eux, se contentèrent d'un signe de la main, soulevant les cris de la foule. Juninho fut le premier à l'applaudimètre, je crois. Kallström, qui arriva ensuite, fut aussi bien acclamé. Son passé d'ancien joueur de Rennes jouait pour lui. Par contre, celui qui eut droit à une bronca fut Jean-Michel Aulas, le président de l'Olympique Lyonnais. Ses déclarations fielleuses sont assez peu appréciées dans le public français. Je vis encore Sébastien Squillacci passer à son tour à la case autographes. Puis, je partis, alors que les Lyonnais montaient dans leur bus OL.

        Leur prochain match, avec ou sans Benzema, c'est demain à Lyon contre le Barça...
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