Quart plus un après moi.

Publié le par Loïc

  

 

           Hier, j'ai passé le seuil du quart de siècle.

 

           25 ans, pas de quoi se miner, mais mine de rien, ça fait déjà une bonne tranche de vie ! Quasiment le tiers d'une espérance de vie masculine, même si vu la progression de cette statistique chaque année (en 10 ans en France, elle augmente d'environ 2 ans), il faudra refaire le calcul plus vieux. Ce qui est sûr, c'est que tout cela est imprévisible, et ne faisons pas de plans sur la comète. De toute façon, je ne suis pas là pour parler de mort mais de vie.
 Force est de constater qu'au cours de ces 25 ans, le temps s'est accéléré. Quand on est enfant, on a la perception d'un grand continuum temporel, avec une vie bien réglée, entre l'école, le mercredi, les week-ends, et les vacances, d'autant plus quand on a passé son enfance à la campagne comme moi. La famille, les professeurs et les camarades constituent notre petit monde, qui n'est bouleversé qu'à petites touches.

           Certes ! On grandit, et chaque nouvel anniversaire est un peu la reconnaissance d'une étape franchie. Chaque fin d'année scolaire (ou de grandes vacances) apporte un peu de mélancolie, car c'est à ces moments-là que pour la première fois on commence à se confronter à l'idée : "Cela appartient au passé et le futur est forcément différent de ce passé". Mais globalement, la route est assez droite et claire dans l'enfance et l'adolescence.

           La perception du temps se fait plus aiguë quand les responsabilités commencent à se faire plus lourdes. On commence à se fixer des objectifs, sans forcément les organiser, mais l'existence même d'objectifs, aussi diffus soit-t-ils entraîne l'apparition de bilans. Et, comme on ne fait jamais tout ce qu'on voudrait, on désigne le temps comme ce qui nous échappe. Cela s'accélère ! Mes années ont été plutôt bien remplies, même si je n'ai pas encore "construit" assez de choses. Mais, rien de grave ! A 25 ans, on est encore partiellement dans le registre de la découverte, qui n'est rien d'autre que la construction de soi-même, ce qui est essentiel pour constituer la base des réalisations futures. Et, de toute façon, il faut se méfier des théories sur les âges de la vie. S'il est évident que les préoccupations évoluent à mesure qu'on mûrît, il existe une grande diversité de cas selon les caractères de chacun. Il ne doit pas exister de règles concernant ce qu'il est prioritaire de réaliser à un âge donné.


           Le tout est d'être bien dans sa peau avec son âge, et je le suis !

 

           Je n’avais pas le loisir de faire une grande fête pour mon anniversaire, comme on peut le prévoir pour un seuil symbolique. Mais, j’ai eu plein de messages sympathiques (famille, amis, chérie,…), j’ai échangé des aliments, des boissons et surtout des sourires au travail. Bref ! Une belle journée ! Et, finalement, je n’ai changé que d’un jour, et pas d’ère ! Et surtout pas d’être !

 

           La suite au prochain billet !

Publié dans Intimes

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N
tu as raison a chaque age ces préoccupations alors moi la vielle qui te parle te dit profite profite tant que tu peux car apres on regrette de tout ce que  on a pas fait a ton gae c et vivre profiter  vant d etre trop prit par la vie et de ne plus en vaoir le temps ou la possibilité !bon annive a toi
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